Dégoûts et des couleurs : le chou de Bruxelles souffre de sentir le soufre

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Dégoûts et des couleurs : le chou de Bruxelles souffre de sentir le soufre

Chaque samedi, «Libé» tente de vous faire apprécier une sélection de mets clivants ou qui ont moins la cote que d’autres. Dans ce troisième épisode, le petit crucifère trop souvent mal cuisiné et pourtant plein de surprises.Son odeur a traumatisé des générations d’écoliers. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le chou de Bruxelles a mauvaise réputation. Le petit crucifère mérite pourtant d’être connu, à condition de prêter attention à sa cuisson.

Mathilde a un odorat sensible. «Je suis un détecteur à nourriture pas fraîche. Si un truc ne sent pas bon, je le repère direct, prévient la designeuse de 25 ans. Globalement, j’ai un souci avec les odeurs.» Autant dire que le parfum dégagé par le chou de Bruxelles («une odeur de prout», pour reprendre ses mots) ne lui donne pas vraiment envie de se précipiter. «A la cantine, en primaire, on nous en servait cuisinés à l’eau et il fallait absolument les manger… J’ai décidé que je n’aimais pas ça», tranche la Parisienne, pour qui «tout ça vient de l’enfance». Ce désagréable souvenir se rappelle à elle dès que le légume est au menu de la cantine de son entreprise : «A chaque fois, l’odeur me dégoûte. Eux aussi les font à l’eau… Je taquine mes collègues qui en prennent, je dis que je suis un bébé qui n’aime pas les légumes d’adultes !» rigole la jeune femme.

Auparavant très difficile, Mathilde tente depuis quelques années d’aiguiser son palais, et a appris à tolérer – notamment grâce à la cantine de sa boîte – asperges, carottes ou épinards. Avec encore quelques blocages, comme le brocoli,

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